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Kluge: The Failibility of the Human Mind

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Academic year: 2022

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Le triptyque de l’unité d’une pensée métaphysique : problématologie, questionnement, historicité

Michel Meyer, La problématologie (Collection « Que sais-je », PUF, Paris, 2010)

Constantin SALAVASTRU Cette œuvre de synthèse sur la conception problématologique, que Michel Meyer propose dans la Collection « Que sais-je » de la prestigieuse PUF, a pour point de départ une interrogation tout à fait prédictible pour ceux qui connaissent les autres livres de l’auteur : Comment est-il possible qu’une démarche comme l’interrogation, présente partout – en famille, à la télé, dans les organisations, dans les relations internationales, aux méditations de l’individu, seul avec soi-même, et tant d’autres – , ne puisse pas être l’objet de la théorie plus ou moins connue sur le questionnement lui- même ? « Pourtant, on n’a jamais questionné le questionnement lui-même » constate avec totale insatisfaction l’auteur au début de son ouvrage.

Un paradoxe s’installe ici et il est tout de suite observable pour celui qui a fait du questionnement ce qui est premier dans le monde, dans le soi et dans l’autrui, les trois entités essentielles ou le questionnement doit être toujours recherché. Quel est le paradoxe ? En voici l’explication. Les grands philosophes, ceux dont l’histoire de la philosophie tient vraiment compte, ont recherché continuellement et obsessivement – dans leurs constructions théoriques et explicatives sur ce qui est – l’élément premier qui peut fonder de façon tout à fait acceptable ce qui est. L’eau, l’air, la terre, le doute, la substance, la chose en soi, l’idée absolue, l’être sont seulement quelques unes des illustrations de ce que les philosophes ont proposé comme élément premier. Or, si nous analysons avec toute notre attention ces éléments premiers proposés – et d’autres choses pareilles – nous constatons facilement qu’ils présupposent, eux-mêmes, le questionnement : Quelle est l’essence de l’eau ? Comment peut-il le doute expliquer le monde ? Qu’est-ce que l’être ? et ainsi de suite. Mais un problème du fondement est présent à ce point : l’élément premier pour tout cela est et reste premier, parce qu’il ne présuppose pas (ne réclame pas) autre chose que lui même et il explique tout par lui- même ! Par conséquent, quelque chose qui est considéré premier ne respecte pas les règles essentielles de ce qui est premier !

Le fondement dernier de tout serait le questionnement, qui est, dans l’ordre de l’explication de ce qui est, l’élément premier. C’est vrai que le questionnement sur le questionnement lui-même exclut une autre question qu’il présuppose pour développer une méditation philosophique sur ce qui est premier. Au fond, tel est le poids de la conception problématologique de Michel Meyer et de son incessant « règlement de comptes » avec les noms importants de l’histoire de la philosophie pour déterminer la compréhension d’une telle démarche métaphysique. Mais, il faut le dire, son effort de forcer la compréhension n’est pas singulier dans la longue histoire de la philosophie. Au contraire, il a des précurseurs illustres : Kant, tout à fait désespéré par l’absence d’adhérence et par la compréhension erronée de la Critique de la raison pure même par le public avisé, a proposé au lecteur un ouvrage explicatif : Prolégomènes à toute métaphysique future...

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Comment est-elle possible, une explication sur ce paradoxe ? La réponse reste un peu difficile à trouver, mais elle peut être approximée. La pensée humaine est, comme disait Aristote, avide de connaissance. Voilà l’optimisme captivant du Stagyrite présent dans le passage d’ouverture de la Métaphysique (livre A, I) :

« Tous les hommes désirent naturellement savoir ; ce qui le montre, c’est le plaisir causé par les sensations, car, en dehors même de leur utilité, elles nous plaisent par elles-mêmes, et, plus que toutes les autres, les sensations visuelles.

En effet, non seulement pour agir, mais même lorsque nous ne nous proposons aucune action, nous préférons, pour ainsi dire, la vue à tout le reste. La cause en est que la vue est, de tous nos sens, celui qui nous fait acquérir le plus de connaissances et nous découvre une foule de différences » (Aristote 1962, 2) Même si, dans le monde pragmatique d’aujourd’hui, le grand Aristote peut être suspecté d’une certaine naïveté (nos excuses, maître !), prenons néanmoins pour valables ses affirmations. Donc, la connaissance est notre préoccupation dominante. Quel est son but ? Evidemment, la vérité. La vérité se concrétise, dans la plupart des cas, dans une réponse qui peut résoudre un problème. Résoudre un problème c’est obtenir une certitude. Or, combien de gens ne voudraient-ils pas arriver à une certitude ? De là, l’attachement aux réponses en défaveur des questions, de l’interrogation. Or, évidemment, les philosophes ont voulu – des origines à nos jours –donner des réponses aux grands problèmes du monde et arriver, en se fondant sur ces réponses, aux certitudes. Sont-ils sur la voie de la vérité ? Meyer croit que non. Voila, ci-dessous, ses mots :

« Mais ce n’est qu’une impression, une illusion, liée à la prise en compte, par la pensée, de ce qui est seulement visible. Les certitudes sont pourtant rares dans la vie de tous les jours, où tout est opposable, discutable, soumis à la controverse et à la probabilité » (p.10).

L’ennemi toujours vigilent du questionnement est le propositionnalisme. Le terme, introduit ici par Meyer, est mis en opposition avec la problématicité (le questionnement), pour donner un couple conceptuel contradictoire. Qu’est-ce que le propositionnalisme ? La longue tradition philosophique – de l’Antiquité à nos jours – qui considère la réponse, concrétisée dans un jugement, comme la modalité – souvent la seule modalité – de résoudre des problèmes, est, comme le dit Michel Meyer, l’“idéal de la raison”. Dans son développement historique, le propositionnalisme a été vu comme un modèle de la résolution des problèmes ayant, à sa base, les trois principes exposés déjà par Aristote : la raison suffisante, l’identité et la non-contradiction. Sur la base de ces principes nous pouvons – soutiennent les propositionnalistes – résoudre tous les problèmes. A une petite exception près : ce devrait être en dehors des problèmes que les principes eux- mêmes ont! C’est parce qu’un problème qui a préoccupé la plupart des logiciens le long du temps a été celui de la fondation de ces principes. Meyer observe lui-même qu’appeler à l’intuition ou à l’évidence pour fonder ces principes est une erreur impardonnable pour un logicien véritable et qui se respecte : il est impossible de fonder des règles de la “raison pure” (comme ces principes) sur des concepts extra-logiques, mêmes intuitifs, comme l’évidence et l’intuition immédiate !

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La différence d’assomptions principales donne naissance à une différence de méthode entre les deux orientations philosophiques opposées. Le propositionnalisme assume la déduction classique. Fondé par Aristote dans ses Premiers Analytiques et retrouvée dans tous les traités traditionnels de logique, cette déduction a pour fondement les trois principes ci-dessus, chacun d’eux participant (au sens platonicien du terme) à la fondation d’une forme classique de déduction. On connaît les problèmes controversés de la déduction classique, des problèmes qui ont leur origine dans l’incapacité des principes logiques classiques de fonder sans fissure un type d’ordre des choses. Evidemment, la méthode de la problématologie est totalement différente. Articulée comme théorie dans d’autres livres de l’auteur (Meyer 2000), la méthode s’appelle la déduction problématologique. Elle peut être comprise, comme va procéder Meyer, par l’intermédiaire d’une analogie avec la déduction cartésienne. Voilà l’excellente démarche de Descartes : si je doute, alors il y a quelqu’un qui assume ce doute et ce quelqu’un est « Je » ; si je doute, alors je ne suis pas parfait parce que le doute est le signe de mon imperfection ; mais dans ma tête il y a l’idée de perfection ; qui est celui qui l’a créée ? Evidemment, le Dieu parce que l’homme, qui est imparfait, ne peut pas créer cette idée de perfection. Par conséquent, nous avons, en bref, les deux certitudes qui fondent tout ce qui est. Nous constatons, avec Michel Meyer, un fait tout à fait surprenant : le doute est mis au travail pour éliminer le doute ! Toutes ces déductions de Descartes sont des déductions problématologiques, parce que leurs certitudes restent encore objet de méditation et de controverse. Si la déduction classique est associée, d’habitude, à la démarche scientifique de la connaissance, la déduction problématologique paraît mieux convenir à la réflexion philosophique. Nous avons ci- dessous l’option de Meyer :

« La réflexion philosophique procède donc d’une manière spécifique, et même unique, en interrogeant une interrogation qui doit livrer le secret des réponses premières, car en philosophie, on ne peut rien présupposer, sans risquer d’avoir des points de vue opposés et opposables, nourris d’autres présupposés peut-être tout aussi pertinents » (p. 27).

Si le premier chapitre (« A la recherche du fondement perdu ») est un règlement de comptes avec les noms et avec leur tradition (Platon, Aristote, Descartes, Kant, Heidegger etc.), le deuxième est un règlement de comptes avec les concepts. Michel Meyer a assumé clairement l’idée qu’une bonne détermination, l’identification productive d’une direction de pensée restent bien en dépendance d’une construction conceptuelle sans fissure. Quelques concepts fondamentaux (Salavastru 2010, 36-43) articulent le trajet de la pensée problématologique : l’effectivité, l’historicité, le refoulement. Chacun de ces concepts a des conséquences importantes pour le déroulement de l’analyse de ce qui est problématologique ou non et, également, chaque concept génère, à son tour, des concepts sous-jacents qui articulent un sous-domaine de la recherche problématologique (un bon exemple en ce sens est le concept de refoulement qui a pour conséquence d’autres concepts : in-différenciation problématologique, refoulement apocritique, refoulement problématologique, identité faible, identité forte).

L’effectivité est la route de la raison qui donne une réponse concrétisée en une proposition (la seule qui se voit effectivement), réponse qui donne une résolution à un problème. Comme le dit Meyer, cette manière d’imaginer la résolution d’un problème

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c’est, en fait, une « évacuation du questionnement » (p. 37). La raison dominée par l’effectivité n’a pas de temps pour des méditations et des propositions alternatives, parce qu’elle veut à tout prix une solution ! L’historicité, un concept qui donne la substance justificatrice (fondatrice) à d’autres concepts, est ce qui fait que le questionnement (et, d’ailleurs, toutes autres réalités ou concepts) soit interprété comme de grandes découvertes ou, inversement, qu’il soit refoulé comme manquant d’importance. Meyer va souligner que l’historicité “est cette articulation du constant et du variable“ (p. 39) d’un concept ou d’une réalité. Il faut reconnaître que rien n’est plus constant dans l’Histoire que le remplacement du constant avec le variable et inversement ! L’historicité a, donc, un bon support dans la réalité. Enfin, le refoulement (dont la présence est plus visible dans Le Comique et le Tragique : Penser le théâtre et son histoire, PUF, 2003, où, probablement, l’Histoire est le critère de délimitation) a un lien direct avec Freud (« stockage des expériences traumatiques dans l’inconscient d’où elles explosent par l’intermédiaire des symptômes ») et il signifie un stockage du problématologique, l’acte de le « faire passer sous silence » pour l’utiliser à un moment plus favorable. Ce moment sera appelé « l’ère du problématologique ». Deux types de refoulement sont mis en évidence par Michel Meyer : le refoulement problématologique (comme l’hésitation et l’indécision d’Hamlet, par exemple) et le refoulement apocritique (comme la mathématisation du réel physique, par exemple). Nous vous présentons la distinction ci- dessus dans un passage de l’auteur :

« Quand le refoulement problématologique est trop faible pour être encore effectif et opérant, un refoulement compensatoire voit le jour pour répondre à cette problématicité généralisée et contrebalancer l’être faible qui est omniprésent dans le rapport au monde, à soi, aux autres. Cet autre refoulement s’appelle le refoulement apocritique : il définit les réponses par l’être fort, donc par l’identité mathématique » (p. 46).

Les deux types se fondent sur les identités tout à fait différentes : une identité faible qui accepte l’apparence et la différence et qui a donné naissance à l’art (la différence entre le figuratif et le littéral est le signe de la présence du problématologique) et une identité forte qui n’accepte pas les exceptions et qui a l’obsession des classifications comme un impératif catégorique de la connaissance vraie (l’exemple superbe du tableau de Mendeleїev est totalement concluant sur l’essence de l’identité forte et du refoulement apocritique).

Le trajet conceptuel de la problématologie étant donné et son fonctionnement dans les sciences et les arts étant expliqué, Michel Meyer procède à une analyse du fondement problématologique de quelques champs de la connaissance : religion, rhétorique, art, morale. Dans tous ces cas, la base de l’explication est le tryptique ethos, logos, pathos qui constitue la raison d’être du soi, du monde et de l’autre, renfermant les trois cadres fondamentaux de l’action du problématologique comme nous avons vu ci- dessus.

La première séquence : la religion. La religion n’est pas, évidemment, un problème de l’individu pris dans sa singularité, mais une nécessité de la vie en groupe.

L’identité du groupe est, selon Meyer, l’ethos qui a généré toute la culture humaine. Ce qui est important pour l’existence du groupe c’est l’identité de soi qui s’incarne, d’habitude, dans un chef (le roi, par exemple). L’identité du chef (le roi) est celle qui garantit l’identité de tous, une identité « tabou, sacrée, intouchable » qui est différente de

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l’identité des autres et qui assume ce qui s’appelle « l’ethos du groupe » (p. 61). En ces conditions, s’impose la production d’une explication sur ce statut spécial du chef et sur certaines actions (le sacrifice, les rites, le sacré, les mythes) qui assurent son identité avec soi et sa différence par rapport à tous. Cette explication se concrétise dans le discours religieux, dans la religion en général. Une brève investigation historique (les anciens Grecs, le taoїsme, le confucianisme, le bouddhisme, le hindouisme, le christianisme, le judaїsme) illustre d’une façon convaincante ce trajet de la religion.

La deuxième séquence : la rhétorique. L’accélération de l’Histoire détermine, comme nous avons vu, « la pression de l’ethos comme réponse ». D’où l’accroissement du rôle du pathos et du logos. Qui incarne cela ? La réponse : la rhétorique.

L’accélération de l’Histoire a pour résultat la problématisation de la réponse et sur ces réponses problématisantes se prononcent les rhéteurs. La rhétorique et son rôle historique couvrent tous les trois hypostases dont nous avons parlé (et dont a parlé déjà Aristote dans son traité de rhétorique) : l’ethos (le soi = l’orateur), le logos (le monde = le discours, le langage), le pathos (l’autre = l’auditoire). Toujours la rhétorique a exprimé une distance entre l’ethos (l’orateur) et le pathos (l’auditoire). Si cette distance n’existait pas, alors la rhétorique n’aurait pas de raison d’être. Pourquoi voudrait-on convaincre son interlocuteur si les deux points de vue étaient similaires ?

La troisième séquence : l’art. La politique est réclamée par l’idée de communauté, le droit par l’idée de justice, la morale par l’idée de bien. L’art, par quoi est-il réclamé ? La réponse : par l’idée de beau. D’où cette idée de Beau ? De la relation entre ce qui est (comme réalité ou création humaine) et le modèle de l’harmonie de la nature. L’homme vit le Beau quand il constate que l’idéal de Beau se trouve en réalité.

Meyer va souligner que « le plaisir esthétique traduit subjectivement le constat du Beau comme relevant » (p. 74). L’idée de Beau est, à l’opinion de l’auteur, ce qui sépare le Dieu de l’homme. Vivre le Beau est ce qui caractérise l’humain et non pas le Dieu, parce que ce dernier est à l’origine de cette idée. Les trois questions fondamentales du problématologique (ethos, logos et pathos) se retrouvent, également, dans l’art mais avec des accents différents. L’ethos c’est l’expression de la durabilité de soi de l’homme dans un monde tout à fait changeant. La sculpture est la manifestation la plus illustrative de l’ethos : une statue en pierre d’un homme célèbre pourrait passer pour l’immortalisation pour l’éternité de celui-ci ! Le logos exprime l’identité du monde à l’aide des symbolismes qui peuvent le représenter. Le signe du logos dans l’art est l’architecture : le monde grec d’Athènes est exprimé par l’architecture de la ville et non pas par la statue de Périclès. Enfin, le pathos renvoie à l’autre et il incarne, dans ses illustrations, les problèmes d’autrui. Il trouve une bonne forme d’expression dans la peinture. Quel est le mécanisme de communication dans l’art ? Un nouveau type d’identité, une identité affaiblie déterminée par l’Histoire qui s’accélère, qui a été appelée l’identité figurative ou fictionnelle. Si nous prenons la séquence célèbre de Pascal : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant », alors il est évident que nous sommes devant un énoncé figuratif qui renferme plutôt une différence entre les deux notions (« homme » et « roseau ») qu’une identité. Le mécanisme de l’identité figurative est largement présenté dans les ouvrages sur la rhétorique que Michel Meyer a publiés (Meyer 1993, Meyer 2008). Un excursus excellent dans les arts classiques ou modernes, où la métaphore est le cas toujours relevant, permet à Meyer d’introduire de différents types d’ordre sur les « complémentarités esthétiques dans les beaux-arts », les genres littéraires, l’évolution de l’art romain, tout à fait instructifs, aidant à la compréhension de la complexité du phénomène de l’art, de l’Antiquité à nos jours.

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La quatrième séquence : la morale. L’histoire exprime une permanente divergence entre l’identité et les différences. Si l’art est l’admiration de la distance (n’est-ce pas l’écart qui est le signe du langage symbolique?), la morale est appelée à réduire la distance, à résoudre cette différence pour coexister avec autrui. Le problème- clé de la morale est le suivant : la nécessité de renoncer à nos passions, à nos intérêts en faveur des passions ou des intérêts de l’autre ! Est-ce une attitude normale qui dérive de la nature de l’homme ? Pas du tout. Ecoutons le texte de Meyer :

« La formule, clairement, est autodestructrice : personne n’y trouve son compte, mais comme on sait, personne n’a jamais renoncé à ses passions multiples pour que les autres puissent réaliser les leurs, au nom d’un renoncement qui se serait instauré par généralisation et imposé à tous comme norme universelle » (p. 110).

Quelle est-elle la voie à suivre ? La loi morale qui peut amener l’homme à de meilleurs sentiments par rapport à autrui ! Qu’est-ce qu’une loi morale ? Un accord tacite entre les partenaires comme résultat d’une négociation de la distance (de la différence) entre soi- même et autrui pour pouvoir se préserver réciproquement les passions, les intérêts et d’autres choses pareilles. L’intuition morale n’est donc que la prise de conscience de cette négociation impérative.

La lecture vraiment passionnante de ce petit bijou sur la problématologie met devant les yeux du lecteur au moins quelques questions absolument remarquables que nous voulons souligner. La première : l’instrument méthodologique de la problé- matologie a une application et une extension pratiquement universelles. A partir de quelques concepts-noyaux de la théorie problématologique (différence problé- matologique, questionnement, refoulement, le tryptique ethos, logos, pathos), Michel Meyer s’arrête à quelques domaines de la connaissance (science, philosophie, art, morale, politique, rhétorique, théâtre) pour expliquer leurs fondements problé- matologiques et leurs formes de manifestation déterminées à partir de ces fondements.

Ce qui est admirable dans cet essai c’est que, sans forcer les choses pour s’encadrer dans son schéma théorique, ses explications et ses liaisons sont d’une rationalité évidente et elles résultent tout naturellement de tout réseau argumentatif.

La deuxième : cet essai de synthèse nous montre encore une fois – s’il était encore nécessaire – la nouveauté et la profondeur de la démarche problématologique. La nouveauté : questionner le questionnement-même est un questionnement radical qui va à la racine des choses, une méditation sur ce qui est premier et qui n’engendre pas d’autre question, comme c’est le cas de toutes les autres conceptions visant à chercher l’élément premier. Si c’est une autre chose que le questionnement qui est déclarée premier, alors on a immédiatement la question : qu’est-ce que ce premier ? La profondeur : si le questionnement-même est pris comme premier, alors une série de restructurations s’imposeront dans tous les domaines de la connaissance qui ont un lien avec ce qui est premier (la morale = le bien, le droit = la justice, l’art = le beau, la rhétorique = le dire et ainsi de suite). Ces réorganisations et restructurations expriment le fait que la conception problématologique atteint l’essence et le cœur de ces domaines de la cognition humaine.

La troisième : un fait absolument remarquable se dévoile à nos yeux à l’occasion de cette lecture : Michel Meyer peut et sait parler pour tous ! Il peut parler pour les spécialistes très forts dans le domaine de la philosophie (l’exemple de son Questionnement et Historicité est tout à fait illustratif en ce sens), mais il sait également

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parler pour ceux qui, sans être des spécialistes dans ce domaine, sont intéressés par ces nouvelles interprétations sur les faits de culture (par exemple, dans son Le Comique et le Tragique). Ce qui n’est pas une chose à négliger dans un monde un peu désespéré qui ne prend pas la patience d’accorder assez de temps à décrypter les subtilités livresques des philosophes qui paraissent au vulgaire comme tout à fait inutiles, du point de vue pratique. Bonne lecture à tous !

Références

ARISTOTE. 1962. La métaphysique. Paris : Librairie Philosophique J. Vrin.

MEYER, Michel. 1993. Questions de rhétorique: langage, raison et séduction. Paris : Librairie Générale Française.

MEYER, Michel. 2000. Questionnement et Historicité, Paris : PUF.

MEYER, Michel. 2008. Principia Rhetorica. Une théorie générale de l’argumentation.

Paris : Fayard.

SALAVASTRU, Constantin. 2010. Essai sur la problématologie philosophique, Paris : Editions L’Harmattan.

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Kluge: The Failibility of the Human Mind

Gary Marcus, Kluge: The Haphazard Construction of the Human Mind (Houghton Mifflin Company, New York, 2008)

Cornelia COZMIUC Gary Marcus is a professor of psychology at New York University, where he studies developmental cognitive neuroscience and director of the NYU Infant Language Learning Center. In his book Kluge: The Haphazard Construction of the Human Mind he writes about the „clumsy” way in which our brains evolved and offers an engaging and lively description of how different areas of our mind work and, more significantly, often fail to work.

The author notes in the first pages of the book: “If mankind were the product of some intelligent, compassionate designer, our thoughts would be rational, our logic impeccable. Our memory would be robust, our recollections reliable. Instead, our brain evolved as a kluge”. He defines a kluge as “a clumsy or inelegant - yet surprisingly effective - solution to a problem” and asks the reader to see the mind as a collection of kluges, features that only exist because evolution did not have the chance to rebuild the mind from scratch and therefore it had to pile new features on top of old brain machinery. The term kluge is borrowed from the field of engineering, where it describes a useful but ungainly improvisation. Speculations on its origin abound: perhaps it descends from the German word klug, meaning clever, or from the 1930s-era Kluge brand paper feeder, which, according to The Hacker’s Dictionary of Computer Jargon, employed “a fiendishly complex assortment of cams, belts and linkages.” The human mind, Marcus writes, is “the most fantastic kluge of them all,” an organ whose haphazard construction is apparent in our memory slips, credulous beliefs and self- defeating choices. By describing the results of studies on human perception, cognition and belief, he invites the reader to take a closer look at our mental flaws and to admit our limitations. Marcus emphasizes that if we are to think of the mind as a kluge, our very understanding of ourselves must be reconsidered under various aspects.

In the early pages, Marcus introduces the concept and explores its application to the evolution of the brain. One of the questions raised by the author is this: why do we find it so difficult to remember a string of eight numbers, when our pocket calculator can do it without hesitation or error? His answer is apparently trivial but has deep implications: while computers are designed, minds have evolved. Evolution can only modify to a certain extent structures that already exist, rather than create new ones.

Natural selection favors those genes that have immediate advantages rather than long- term value.

The fallibility of the human mind is impossible to capture or imitate. This is often a source of fascination for researchers in artificial intelligence and evolutionary psychology. But should memory be infallible? Or is it better off being quick and able to retrieve related items for minimal clues? Perhaps memory would not achieve higher performance or efficiency if it were built like a computer, with individual files put in separate locations. Maybe it is just good enough as it is, sacrificing accuracy for speed of response. Maybe our minds are perfect in a way we cannot yet understand, as ‘kluggy’

as they may be.

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Marcus devotes the rest of the book to describing the “kluginess” of belief, choice, language and pleasure. He insists on how irrational it is to claim that our minds are the product of some "intelligent" designer if we take into account the fact that they have so many flaws and seem to be just a blend of trends that have their roots in different moments of evolutionary time. The cause of all the annoying things about our minds is the fact that there has not been much time to clean the "bugs" from the system while it evolved.

One may consider that a secondary purpose of this book is to bring solid evidence to contradict those evolutionary perspectives that claim that every aspect of our mind has an underlying adaptive basis. But it is often hard for the reader to figure out what Marcus is really arguing with, since he is not always explicit about the opposing view he is attacking. He draws on evolutionary psychology, but he often disapproves of many evolutionary perspectives, saying they are mistaken in looking for underlying rationality. Still, it is quite difficult to grasp the real difference between his statements and their own, since he does not devote enough attention to making his position clear and to ensure the coherency of his theory.

Although many innovative ideas are set forth, the book fails to give convincing scientific support for most of them. Many claims remain unclear and stand a better chance as slogans for ‘folk psychology’ than as avenues for further research in this field.

The book is extraordinary in revealing and recording facts which we can all recognize as coming from our own experience but it has several shortcomings in what concerns the explanations of these facts. Still, its sources are undoubtedly valuable and most of his assertions are supported by mainstream research in the field. The influence of Pinker’s view on the mind is widespread in Marcus’s book. In fact, Gary Marcus received his Ph.D. mentored by Steven Pinker. His chapter on language as a kluge shows clear influences of Noam Chomsky’s approach to the study of language.

The excitement presented on the first chapters of the ”kluge” concept was lost by the end of the final chapter, where Marcus offers a list of tips to help us be ”smarter than our inner kluge”: “Whenever possible, don’t make important decisions when you are tired or have other things on your mind.” Or, “Whenever possible, consider alternate hypotheses” and “Don't just set goals. Make contingency plans.” Altghough he admits that his suggestions “sound obvious” or ”unbelievably trivial,” the author continues to give this kind of tips throughout the final chapter of the book, leaving the reader wondering about the use of the author’s expertise in the field since all he can say is platitudes one can find in any self-help magazine.

Although Kluge: The Haphazard Construction of the Human Mind is a truly enjoyable reading and it raises a number of questions of interest to the contemporary reader, I would dare say that its use for the audience who is knowledgeable of cognitive science is quite limited.

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Packaging Politics in Media Society

Ralph Negrine, Paolo Mancini, Christina Holtz-Bacha,

Stylianos Papathaanassopoulos, The Professionalisation of Political Communication.

Changing Media, Changing Europe

(Intelect Books, The University of Chicago Press, 2008)

Corina BARBAROS Studying the media in Europe requires an understanding of the major institutions which foster participation in modern societies who are themselves undergoing major changes. Although we may be tempted to assume that social changes must comprehensively follow the magnitude and brilliance of technological changes, media is closely linked to economic and technological growth and expansion, to public policy and the state and furthermore to social, economic and cultural issues.

In The Professionalisation of Political Communication. Changing Media, Changing Europe by Ralph Negrine, Paolo Mancini, Christina Holtz-Bacha and Stylianos Papathaanassopoulos, the authors state that rather than focusing on the most recent development in the conduct of political communication, be it new techniques of polling, ‘spin doctoring’, targeting or marketing, we need to develop a broader understanding of what each of these developments – individually and collectively – signifies.

Through the elaboration of the idea of the professionalisation of political communication - idea that allows us to identify and link up many things that should really be linked together - we provide a common point of focus, a common way in which we can begin to explore similarities as well as differences. This process is one of adaptation generating changes in the political and media system as well as in the relationship between the two.

Professionalisation, as understood in this book, thus refers to a process of change that brings about a better and more efficient organisation of resources and skills in order to achieve desired objectives. In effect, the idea of the professionalisation of political communication suggests a number of things:

• The creation of a more ‘rational’ and more streamlined organizational structure or a more ‘appropriate’ set of practices.

• That the process of professionalisation is ongoing and takes place within societies that are themselves undergoing a process of modernisation.

It is suggested that there are various reasons as to why it unfolds. Concerning political parties, one of the reasons is the need to confront a changing electorate with no particular allegiances, along with the need to find means to persuade and mobilise them.

This is achieved through the development and growth of a set of specialisms and specialist skills used in the context of the persuasion and mobilisation of individuals as citizens, voters and consumers.

Processes of professionalisation are not in evidence simply in relation to political communication, but a feature of modernisation itself. Consequently, this process is not related to particular eras or technologies but is part of a much longer historical process of change. The importance of this point becomes apparent, as Chapter

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2 shows, when we begin to consider the points at which political parties begin to use professionals to help them achieve their objectives of election success.

Political parties have often turned to outsiders seeking help to run their campaigns or organisations, although there is a distinction between the era in which party bureaucrats mobilised and administered election campaigns and the one in which a

‘culture of marketing’ has established in a party organisation and offers both executive and strategic support to the running of the election campaign.

There is a complex interplay between outsiders and insiders and between those who exercise control (e.g. are they party employees, party leaders, outside professionals?) and those who simply act as experts or specialists fulfilling particular tasks. The process of professionalisation is complex and uneven: different political arrangements, different usages of technologies, different stages of developments, and so on, all create different conditions in which professionalisation can take place. This explains the differences between countries in what concerns the way that commerce has been injected into politics.

Therefore, we need to monitor the trends among different societies and to try to trace these trends where in some cases and countries they are apparent while in others they remain latent, which is why this book follows both a comparative and country-by- country approach.

Another aspect raised in this paper is the relation between professionalisation, modernisation and americanisation. Professionalisation, as we use it here, cuts across other equally contested concepts such as modernisation, americanisation, homogenisation, as it deals with a more general process of change taking place in contemporary societies.

The underlying theme of this book is that we need to understand developments in political communication as part of a long and continuing process of adaptation and change whereby the skills of those outside politics are increasingly applied to the conduct of politics. But more than this, those who possess such skills and the practices they advocate, in turn come to influence those in politics.

In reviewing the chapters in this book, one becomes aware that all the authors have identified similar processes of change in their own societies and in the media system. Therefore we have the case of Germany, U.K., Italy, Greece, Sweden and France. But there are also similarities across European countries, such as the growth in the level of mistrust of politicians and the general querying of the efficacy of governments to resolve contemporary problems probably extend to the US also.

These include: the decline of the mass party. As chapter 2 analyses and most chapters note, in Europe, political parties have witnessed a decline in their membership and a changed relationship between voter and public. Across Europe, political parties must then worry about the way in which they can communicate with the public, with voters no longer making political decisions, so it is likely to be a greater incentive to employ those skilled in the arts of communication and marketing to help the political parties gain position in the minds of the citizen/ voter. Another aspect is the triumph of media logic. Along with the decline of their traditional positions within the political process – voters are no longer ‘aligned’, they no longer have access to their ‘own’ media – political parties became even more dependent on the media and communication practitioners that lie outside their immediate control. Parties have learned the importance of the media and the need to deal and confront with the ‘media’s logic’.

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All chapters note that the media have come to play an increasingly central role in day-to-day politics. It is not a coincidence that during every presidential campaign European media and campaign consultants, as well as political executives, travel to the US to see and study the Republican and Democratic strategies at close range, since

‘media logic’ has strongly influenced the behavior of party politicians. In the same way, American political consultants are very often employed in European election contests.

About centralisation of communication activities, all the chapters have identified a process of centralisation, both within political parties but also in government, that has created a tight framework for the control and conduct of communication functions. There is also evidence of centralisation of political parties and their functions and an acceptance that much of the professionalisation takes place at the centre rather than at the periphery of each electoral system.

Are we on the road to professionalisation? There appears to be a general pattern to the involvement of skilled communicators and marketers across political parties and governments. In practice, their uses are most common in the run-up to election campaigns and, as these tend to take place at intervals of four or five years in Europe, there is less of a tendency to employ such practitioners for anything but the duration of the campaign. The importance of political parties cannot therefore be underestimated and this may be one of the major differences between the conduct of electoral politics across Europe and in the US.

For political parties, professionalisation raises the specter of parties with no members, or ideologies attempting to persuade the citizens/voters that they are, truly, the best managers.

Issue of control and responsibility

This is a more general issue, namely, who is in charge of the professional communicators and practitioners, especially if they are imported from outside?

Sometimes those employed or, perhaps more properly, used with those skills come from within the party itself. In other instances where ‘outsiders’ are employed, there is still a debate as to whether they determine the strategy, but under the full control of party leaders and employees, or whether they determine the strategy and consequently the nature and content of the campaign.

Professionalisation in proportional/ majoritarian electoral vote

Do different electoral systems have an effect or impact on the nature of political communication and the levels of professionalisation? In a proportional representation system, the most important consideration is the number of votes cast for each party at the national level.

This was the situation in Italy up to 1994 when the majoritarian system was introduced. Since 1994, and under the (mainly) majoritarian system (as 25% of Parliament seats are still gained through the proportional system), what counts is the vote for the individual candidate. However, as parties are now relatively weak, candidates are forced to employ their own personal professionalised communication teams. In the

‘German model’, with its combination of a proportional system with a personalised element where the party vote is the decisive vote, the professionalisation process has impacted on the parties and their top candidates, but much less on the regional candidates (see Holtz-Bacha, 2004).

The German electoral system, that is the ‘German Model’, has some unique characteristics: it is a proportional system with a personalised element. Voters have two votes. One goes to a party, the other to a regional candidate. This leads to party-centered

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campaigns with an emphasis on the parties’ top candidates, who usually are placed on the first ranks of the party lists.

Media commercialisation and professionalisation

Many of the contributions to this book suggest that some of the major processes of change in political communication professionalisation have taken place as a consequence of the commercialisation of the mass media in the 1980s. In Germany, the move from an essentially public service broadcasting system towards a dual system, and sometimes fierce competition, has had a dramatic impact on politics. While this has meant more potential outlets for campaigners, they also had to adapt to the new commercial logic that came to prevail on the broadcasting market. They have led to the emergence of new types of politicians: Berlusconi decided to enter the political arena in 1994, exactly at the end of the commercialisation process of the 80s. In Greece the modernisation of political campaigning and marketing has changed as a result of the arrival, the development and the dominance of private television in the communication landscape. In The Netherlands the progressive disappearing of the traditional social pillars has been accelerated by the new media environment.

Are there dangers in the professionalisation of political communication?

One position, expressed with great force by Leon Mayhew (1997), is that there are. In the course of the ‘rationalisation of persuasion’, the place for genuine discussion within the public sphere disappears. Politics, and political communication, has become a top-down activity that presents voter-citizens with choices, just as consumers are presented with products.

As Mayhew put it, when persuasion becomes entirely instrumental, its techniques governed by the criterion of effectiveness, the warrants of sincerity that allow audiences to extend credit to their persuaders are undermined.

But there are other concerns also: will greater professionalisation drive away the committed amateur? As Johnson concludes part of his own study of political consultants in the US, the ultimate test is what the electorate will believe and what the electorate will bear.

In many ways, then, professionalisation seems to be an unavoidable consequence of a whole series of inter-connected changes. The German Greens offer a good example of this. They adapted their campaign strategies to the necessities of a mediatised environment even though, when they entered the political scene during the 1980s, their declared objective was to avoid any personalisation and to put the issues first.

Over the years, however, the Greens had to come to terms with some of their politicians becoming more popular than others and taking a more central role in the media, and therefore they finally succumbed to the necessities of a personalised strategy.

While the Greens started with some personalised elements in the 1998 campaign, they openly declared several of their leading politicians as their top candidates and concentrated much of their campaign on their star politician Joschka Fischer.

These, in brief, are the main themes of this book. It sets out to explore the professionalisation of political communication in particular countries in order to identify the processes which are determining the conduct of politics in the 21st century.

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Referințe

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